L’importance de jouer dehors Tant de verbes pour expliquer l’importance de jouer dehors Tant de sensations tant d’émotions tant de ressentis Jouer, s’amuser, rigoler, pleurer, comme à l’intérieur me direz vous mais avec tout de même de grosses différences: -L’espace -Le plaisir de liberté -Cette sensation d’être seul ou juste avec les copains -Le corps […]

L’importance de jouer dehors

Tant de verbes pour expliquer l’importance de jouer dehors

Tant de sensations

tant d’émotions

tant de ressentis

Jouer, s’amuser, rigoler, pleurer, comme à l’intérieur me direz vous mais avec tout de même de grosses différences:

-L’espace

-Le plaisir de liberté

-Cette sensation d’être seul ou juste avec les copains

-Le corps tout en mouvements

-Les rencontres inopinées

-Des découvertes surprenantes

Tous les sens stimulés s’éveillent différemment. Jouer dehors ne s’opposent pas à jouer dedans, mais devient moins fréquent, les habitudes changent mais ne sont pas très bonne pour la qualité de vie de l’enfant et de l’adulte. Parfois il faut «se forcer» à sortir mais que c’est bon quand nous y sommes.

J’apprends à sentir le vent, les odeurs de chaque saison. J’apprends à observer le petit insecte. J’apprends à m’arrêter pour écouter les petits oiseaux chanter. J’apprends à enlacer un arbre. J’apprends à caresser l’herbe.

Mais j’apprends aussi les dangers de la route, à tenir la main, à traverser. Que de nouveaux mots à retenir et comprendre.

Je lance des cailloux, je tripote la terre, je découvre les légumes dans le potager, je respecte la nature, je l’apprivoise.

Un enfant qui vit dehors, s’éloigne des écrans, des produits imprégnant la maison, s’ouvre l’estomac et s’oxygène le cerveau, fait travailler ses muscles dompte son sommeil et gère sa fatigue. Mais pas que, des études scientifiques nous apprennent que jouer dehors permet de garder une bonne vision puisque nous ne sommes pas à regarder sans bouger toujours de près.

Tant de nouveautés chez un petit enfant, à renouveler quelque soit la météo. Ce ne sont pas les vêtements adaptés qui manquent à la vente, pour laisser l’enfant se salir. Muni d une salopette imperméable ou de vieux vêtements et de bottes, je saute dans les flaques d’eau.

Se salir, avoir le droit de se salir est tout aussi important pour appréhender les futurs activités scolaires ou sportives. Se salir, c’est dompter les microbes, les virus. Se salir améliore le système immunitaire de chacun.

Sortir de son cocon, se libérer tout simplement!

1 heure d’activité extérieure est plus que recommandée, et sur 24h ce n’est vraiment pas grand chose.

Acceptons nous adultes, que les enfants se roulent dans l’herbe fraîche et tachante. Accordons leur le droit d’avoir les mains boueuses. Autorisons les à grimper aux arbres.

Rien ne peut remplacer la joie de jouer dehors, de se salir, de courir, sauter, se cacher, pédaler, trottiner, et bien d’autres encore qui aident à développer la mémoire, le plaisir, la concentration tant attendu chez les élèves.

Beaucoup d’activités peuvent se faire dehors, dans son jardin, au parc, ou en forêt. Mème si ce n’est pas en extérieur, il y a des structures de jeux intérieurs qui peuvent compenser faute de mieux.

Souvent les jouets sont moins abondants qu’en intérieur et permets donc une imagination des plus fertiles.

Improviser un pique-nique pour le goûter, ou le rituel des chants, des comptines sous les arbres, une relaxation à l’ombre de la maison……

Il s’avère plus facile quand une assistante maternelle ou une famille possèdent un bout de terrain, parfois un balcon suffit à une transformation radicale d’un espace de jeux à l’air libre.

Rien que nous professionnels de la petite enfance, ou familles, nos observations nous amènent à constater les bénéfices des activités jeux extérieurs, nos promenades pour les enfants et nous-mêmes!

Des enfants stimulés, détendus, avec un sommeil réparateur, un appétit dévorant, un développement physique endurant, une santé de meilleure qualité.

À savoir: Il y a eu de nombreuses études démontrant les bienfaits pour tous adultes et enfants à prendre l’air tous les jours au moins une heure.

En France un enfant sur quatre, ne met jamais le nez dehors. Çà paraît inimaginable et pourtant, si on regarde autour de nous, voyons nous tant d’enfants que çà jouer dehors?

Trop d’enfants sédentaires, ce qui malheureusement, favorise le surpoids, le stress, les maladies cardio-vasculaire et bien d’autres méfaits. Bouger est bénéfique aux enfants au moment présent mais aussi pour l’adulte futur qu il deviendra.

Une promenade ou des jeux quotidiens à l’extérieur sont primordiaux pour tous, petits et grands, la promiscuité dans une maison peut vite devenir malsaine, entre enfants. Il y a un besoin de se séparer et de se dépenser énergétiquement pour se retrouver à la maison avec plaisir et convivialité, pour se raconter ses aventures d’aventuriers.

Prendre le temps d’habiller et déshabiller mais çà c’est une autre histoire……..

Nous pourrions comparer un adulte dépressive demandant de l’aide à son médecin qui préfère lui prescrire sport et jardinage que des médicaments.

Plus l’entourage adulte donne l’exemple d’activités extérieurs plus l’enfant prendra plaisir à sortir.

Sans parler de retour à l’ancienne, «envoyer» les enfants jouer dehors devient difficile par sécurité, par confort, par manque de temps, par manque de confiance, par intolérance. Et c’est bien dommage.

Mais nous professionnels qu’en est-il? nous faisons au mieux pour les enfants. Prenons, puisque c’est notre travail le temps de jouer dehors. Ce seront nos traces de bien-être que nous laisserons pour l’avenir des enfants accueillis en lieu d’activités manuelles qui ont bien le temps d’être fait par très très mauvaise météo.

Je ne trouve pas de point négatif à jouer dehors. Quand on a l’opportunité de sortir, quand tous les voyants sont au vert ou même un seul, Pas d’hésitation!

Il y a des formations pour apprendre à apprivoiser la nature avec les enfants, si besoin est. Des crèches et des écoles en font leur projet d’accueil.

Apportons leur ce plaisir de jouer dehors