une vraie concrétisation
Journée pédagogique en multi-accueil
Bonjour Karine,
Je souhaitais te faire un retour suite à notre journée pédagogique de vendredi dernier.
Après avoir consulter mes collègues, je peux te dire de manière unanime que la journée a été appréciée.
Nous avons trouvé cet échange agréable car il se basait sur des retours d’expériences et sur des exemples concrets. Nous avons apprécié le fait que tous ces conseils soient applicables chez nous comme à la crèche. C’était très ouvert.
Nous avons apprécié également ton ouverture d’esprit : c’est-à-dire que malgré ton engagement écologique, nous ne nous sommes pas senties jugées ou dans l’obligation de faire tout parfaitement.
Cette journée a été une vraie prise de conscience sur le tri de nos déchets et l’utilisation de nos produits.
Dès la rentrée, nous allons faire évoluer des choses au sein de la crèche ( nous avons commencé dès mardi par une commande de couches écocert et nous allons fabriquer nos mouchoirs ) et pour le reste, cela cheminera peu à peu…Delphine Multi-accueil MPE de Neuville du Poitou
Accueillir un enfant en situation de handicap
L’accompagnement d’une assistante maternelle accueillant un enfant en situation de handicap
Principalement financé par la Caf[1], la MSA[2], la DDCS[3] et le conseil départemental de la Vienne, un dispositif d’accompagnement pour les enfants en situation de handicap pour les professionnels de l’accueil de loisirs, a vu le jour en 2011, suivi de la création d’un poste d’éducateur spécialisé pour le PARI[4] 86. Porté dès ses débuts par la fédération des centres sociaux de la Vienne, il a été repris, depuis, par les PEP86[5] en juillet 2019.
Si l’accompagnement était principalement destiné à l’accueil de loisir pour les 6-18 ans, ce dispositif a été étendu aux professionnels de la petite enfance, dont les besoins étaient similaires. Ainsi, en 2015, la création d’un poste à temps complet de référent handicap petite enfance du département de la Vienne a permis l’embauche de Claire Pironnet, éducatrice de jeunes enfants, pour accompagner les professionnels de la petite enfance, avec pour objectif de favoriser l’inclusion en milieu ordinaire de très jeunes enfants (0-6 ans) en situation de handicap ou en cours de diagnostic.
Les missions de ce dispositif sont de former et sensibiliser les professionnels de la petite enfance, d’accompagner un projet d’accueil particulier ainsi que d’aider à la réflexion autour de l’aménagement du lieu d’accueil, en lien avec les parents. Cet accompagnement se fait dans tous les lieux d’accueil de la petite enfance, y compris les assistantes maternelles. L’accueil individuel étant un mode privilégié par le département de la Vienne.
Un constat : aujourd’hui, les parents d’un enfant en situation de handicap osent d’avantage frapper aux portes du milieu ordinaire et donc de l’assistante maternelle. La prévention précoce porte ses fruits. Ils osent également davantage parce qu’il y a une meilleure connaissance et reconnaissance du handicap, et de son corollaire, l’inclusion.
Comment fonctionne ce dispositif ?
Claire Pironnet, référente handicap, est en relation avec la PMI pour chaque demande de soutien d’une assistante maternelle. Cette dernière, repérant les difficultés d’un enfant, ou allant accueillir voire accueillant déjà un enfant en situation de handicap, fait appel directement soit au PARI 86, soit à la PMI qui orientera sa demande ver Claire.
L’évaluatrice de la PMI reste toujours à la disposition de l’assistante maternelle, tandis que Claire l’accompagne dans l’accueil des parents, l’aménagement de l’espace ou les activités adaptées. Parfois un binôme est mis en place entre l’évaluatrice et Claire. C’est rassurant pour l’assistante maternelle comme pour les familles de pouvoir compter sur un accompagnement pluri-professionnel.
Les relations entre la PMI et Claire se font de manière fluide et avec beaucoup de bon sens permettant un travail serein pour l’assistante maternelle. Dans cette optique et à la demande de Brigitte Baudinière, responsable du mode d’accueil du département de la Vienne, une action de formation pour un accompagnement de qualité des demandes d’aide et d’écoute des assistantes maternelles accueillant ou allant accueillir un enfant aux besoins particuliers pour les membres de l’équipe, depuis la secrétaire jusqu’à l’évaluatrice, en co-animation avec la psychologue, a été mise en place.
Toutes ces actions constituent un grand soutien et un réel soulagement pour les familles. Le département de la Vienne communique beaucoup sur ce sujet sensible. Les professionnels de la PMI restent à disposition des familles et des assistantes maternelles pour tout dialogue, rencontre, et accompagnement. Une psychologue est à leur écoute si besoin.
Claire accompagne 75 projets d’accueil d’enfants par an en moyenne (50 nouveaux et 25 suivis). Ce sont des interventions à la carte et sur-mesure.
Pourquoi un tel dispositif ?
Un enfant en situation de handicap, comme tous les enfants, vient chez une assistante maternelle pour :
– vivre sa vie d’enfant ;
– vivre une autre expérience en dehors d’un regard spécialisé ;
– côtoyer d’autres enfants ;
– grandir, apprendre, jouer, s’épanouir. Et tellement d’autres belles choses encore….
Pour les parents, il s’agit :
– de reprendre le travail ;
– d’avoir du temps de répit et de souffler ;
– de consacrer du temps à la fratrie et à la vie de couple.
Claire, également responsable pédagogique et formatrice auprès des assistantes maternelles précise que lors de la formation initiale de 80 heures, et avant même un premier accueil, les futures assistantes maternelles reçoivent une première sensibilisation au handicap d’une heure trente, ce qui permet à ces dernières, de réaliser qu’un tel accueil est possible et qu’il répond réellement aux besoins des familles tout en prenant conscience qu’il est singulier et demande beaucoup de disponibilités. Une journée complète est consacrée au handicap, lors de la deuxième partie de formation.
Ces enfants ne sont certes, pas comme les autres, mais ils sont avant tout des enfants et les assistantes maternelles ont toutes les compétences nécessaires pour pouvoir les accueillir.
Dans tous les cas, il est judicieux d’être honnête avec soi-même et avec ses choix sans dire « oui » à tout prix.
Si la recherche d’un mode d’accueil pour un tout-petit en situation de handicap représente déjà une difficulté supplémentaire pour les parents, trouver l’assistante maternelle favorable à cet accueil différent et nouer une relation de confiance est encore moins aisé et bien vécu. La savoir accompagnée et guidée est rassurant pour les familles. En aucun cas Claire et l’assistante maternelle ne posent de diagnostic, action qui sort du champ de leur compétence.
Témoignage d’une assistante maternelle
« Claire est venue m’écouter, me poser des questions très concrètes sur le développement (ou non) moteur et émotionnel de ce jeune enfant. Claire m’a également informée de ce que j’ai le droit de faire d’un point de vue prise d’informations auprès de l’équipe médicale pluridisciplinaire. Elle m’a aussi demandé quelle aide elle pourrait m’apporter. Elle m’a proposé plusieurs temps à mettre en place au fil des semaines et à commencer une phase d’observation de ce petit enfant. J’ai pu lui emprunter du matériel sensoriel pour tester les besoins de l’enfant. Nous avons aussi échangé sur les structures adaptées au public handicapé dans la Vienne. Il est bien évident que tout ce travail autour de cet enfant est en accord avec les parents qui sont partie prenante dans le bon développement de leur enfant. »
J’ai choisi en tant qu’assistante maternelle il y a deux ans, la formation « S’occuper d’un enfant en situation de handicap » afin de savoir si j’étais capable de proposer un accueil de qualité aux enfants porteur de handicap. J’avoue que j’avais une légère appréhension à me former sur ce sujet. Quelle que soit la forme du handicap, tous les enfants ont le droit à un accueil de qualité.
Témoignage d’une famille
Une maman, dont l’enfant n’a été pris en charge et diagnostiqué qu’au début de sa scolarité, regrette que les professionnels qui ont côtoyé son fils avant sa scolarisation, ne l’aient pas alertée sur le comportement et les troubles de son enfant malgré ses demandes répétées.
Elle insiste sur la vigilance, l’observation de l’adulte nécessaire à l’accueil des jeunes enfants ou des bébés. La formation est primordiale auprès des professionnels et aide à l’accompagnement des parents d’un enfant en situation de handicap.
Merci à ces trois personnes pour leur témoignage.
[1] CAF : Caisse d’allocations familiales.
[2] MSA : Mutualité sociale agricole.
[3] DDCS : Direction départementale de la cohésion sociale.
[4] PARI : Pôle d’appui et de ressources à l’inclusion.
[5] PEP : Pupilles de l’école publique.
L’importance de jouer dehors!
L’importance de jouer dehors
Tant de verbes pour expliquer l’importance de jouer dehors
Tant de sensations
tant d’émotions
tant de ressentis
Jouer, s’amuser, rigoler, pleurer, comme à l’intérieur me direz vous mais avec tout de même de grosses différences:
-L’espace
-Le plaisir de liberté
-Cette sensation d’être seul ou juste avec les copains
-Le corps tout en mouvements
-Les rencontres inopinées
-Des découvertes surprenantes
Tous les sens stimulés s’éveillent différemment. Jouer dehors ne s’opposent pas à jouer dedans, mais devient moins fréquent, les habitudes changent mais ne sont pas très bonne pour la qualité de vie de l’enfant et de l’adulte. Parfois il faut «se forcer» à sortir mais que c’est bon quand nous y sommes.
J’apprends à sentir le vent, les odeurs de chaque saison. J’apprends à observer le petit insecte. J’apprends à m’arrêter pour écouter les petits oiseaux chanter. J’apprends à enlacer un arbre. J’apprends à caresser l’herbe.
Mais j’apprends aussi les dangers de la route, à tenir la main, à traverser. Que de nouveaux mots à retenir et comprendre.
Je lance des cailloux, je tripote la terre, je découvre les légumes dans le potager, je respecte la nature, je l’apprivoise.
Un enfant qui vit dehors, s’éloigne des écrans, des produits imprégnant la maison, s’ouvre l’estomac et s’oxygène le cerveau, fait travailler ses muscles dompte son sommeil et gère sa fatigue. Mais pas que, des études scientifiques nous apprennent que jouer dehors permet de garder une bonne vision puisque nous ne sommes pas à regarder sans bouger toujours de près.
Tant de nouveautés chez un petit enfant, à renouveler quelque soit la météo. Ce ne sont pas les vêtements adaptés qui manquent à la vente, pour laisser l’enfant se salir. Muni d une salopette imperméable ou de vieux vêtements et de bottes, je saute dans les flaques d’eau.
Se salir, avoir le droit de se salir est tout aussi important pour appréhender les futurs activités scolaires ou sportives. Se salir, c’est dompter les microbes, les virus. Se salir améliore le système immunitaire de chacun.
Sortir de son cocon, se libérer tout simplement!
1 heure d’activité extérieure est plus que recommandée, et sur 24h ce n’est vraiment pas grand chose.
Acceptons nous adultes, que les enfants se roulent dans l’herbe fraîche et tachante. Accordons leur le droit d’avoir les mains boueuses. Autorisons les à grimper aux arbres.
Rien ne peut remplacer la joie de jouer dehors, de se salir, de courir, sauter, se cacher, pédaler, trottiner, et bien d’autres encore qui aident à développer la mémoire, le plaisir, la concentration tant attendu chez les élèves.
Beaucoup d’activités peuvent se faire dehors, dans son jardin, au parc, ou en forêt. Mème si ce n’est pas en extérieur, il y a des structures de jeux intérieurs qui peuvent compenser faute de mieux.
Souvent les jouets sont moins abondants qu’en intérieur et permets donc une imagination des plus fertiles.
Improviser un pique-nique pour le goûter, ou le rituel des chants, des comptines sous les arbres, une relaxation à l’ombre de la maison……
Il s’avère plus facile quand une assistante maternelle ou une famille possèdent un bout de terrain, parfois un balcon suffit à une transformation radicale d’un espace de jeux à l’air libre.
Rien que nous professionnels de la petite enfance, ou familles, nos observations nous amènent à constater les bénéfices des activités jeux extérieurs, nos promenades pour les enfants et nous-mêmes!
Des enfants stimulés, détendus, avec un sommeil réparateur, un appétit dévorant, un développement physique endurant, une santé de meilleure qualité.
À savoir: Il y a eu de nombreuses études démontrant les bienfaits pour tous adultes et enfants à prendre l’air tous les jours au moins une heure.
En France un enfant sur quatre, ne met jamais le nez dehors. Çà paraît inimaginable et pourtant, si on regarde autour de nous, voyons nous tant d’enfants que çà jouer dehors?
Trop d’enfants sédentaires, ce qui malheureusement, favorise le surpoids, le stress, les maladies cardio-vasculaire et bien d’autres méfaits. Bouger est bénéfique aux enfants au moment présent mais aussi pour l’adulte futur qu il deviendra.
Une promenade ou des jeux quotidiens à l’extérieur sont primordiaux pour tous, petits et grands, la promiscuité dans une maison peut vite devenir malsaine, entre enfants. Il y a un besoin de se séparer et de se dépenser énergétiquement pour se retrouver à la maison avec plaisir et convivialité, pour se raconter ses aventures d’aventuriers.
Prendre le temps d’habiller et déshabiller mais çà c’est une autre histoire……..
Nous pourrions comparer un adulte dépressive demandant de l’aide à son médecin qui préfère lui prescrire sport et jardinage que des médicaments.
Plus l’entourage adulte donne l’exemple d’activités extérieurs plus l’enfant prendra plaisir à sortir.
Sans parler de retour à l’ancienne, «envoyer» les enfants jouer dehors devient difficile par sécurité, par confort, par manque de temps, par manque de confiance, par intolérance. Et c’est bien dommage.
Mais nous professionnels qu’en est-il? nous faisons au mieux pour les enfants. Prenons, puisque c’est notre travail le temps de jouer dehors. Ce seront nos traces de bien-être que nous laisserons pour l’avenir des enfants accueillis en lieu d’activités manuelles qui ont bien le temps d’être fait par très très mauvaise météo.
Je ne trouve pas de point négatif à jouer dehors. Quand on a l’opportunité de sortir, quand tous les voyants sont au vert ou même un seul, Pas d’hésitation!
Il y a des formations pour apprendre à apprivoiser la nature avec les enfants, si besoin est. Des crèches et des écoles en font leur projet d’accueil.
Apportons leur ce plaisir de jouer dehors
un blog sur les couches lavables des infos des infos
LE Blog 100% Couches Lavables !
Laurent Levrot
Explor’acteur & Facilit’acteur de Couches Lavables
Depuis 2012 je pratique les couches lavables tant au niveau personnel qu’au niveau professionnel.
Je décide en ce début d’année 2020 de créer LE Blog dédié à 100% aux couches lavables.
Et j’en assume entièrement la paternité !